La monnaie publique est plus qu'un simple moyen d'échange - c'est un symbole de la souveraineté de l'État, un garant de l'ordre économique et un moyen pour tous les citoyens de participer librement à la vie économique. Pendant des siècles, l'argent liquide a été l'expression de cette liberté : anonyme, utilisable sans condition, valable partout. Avec le remplacement progressif de l'argent liquide par des procédés de paiement numériques, une question centrale se pose à nouveau : qui contrôlera l'argent du futur - et à quelles conditions ?
Protection des données
La protection des données est depuis longtemps plus qu'un sujet juridique marginal - elle est devenue l'un des piliers centraux de notre autodétermination numérique. À une époque où les données personnelles sont considérées comme une nouvelle monnaie, la gestion souveraine des informations devient une question de responsabilité - pour les entreprises comme pour chaque individu.
Sous cette étiquette paraissent des articles qui traitent de manière critique et pratique des questions relatives au stockage des données, au tracking, aux services cloud, à la surveillance étatique et à l'autonomie numérique. L'objectif est d'offrir une orientation - au-delà de l'alarmisme, mais aussi au-delà de la croyance aveugle en la technique.
Migration forcée chez HostEurope : quand les e-mails se retrouvent soudainement dans le cloud
En tant qu'indépendant, il y a des décisions que l'on remet volontiers à plus tard parce qu'elles sont ennuyeuses. Le changement de fournisseur d'hébergement en fait sans aucun doute partie. Tant que les sites web fonctionnent, que les e-mails arrivent et que les factures sont payées, on se dit qu'il est temps de changer : Pourquoi toucher à quelque chose qui fonctionne ?
Mais parfois, on se rend compte trop tard que "fonctionner" ne signifie plus depuis longtemps "être d'accord". En effet, mon fournisseur d'hébergement Hosteurope a cru devoir faire plaisir à ses clients en leur imposant une migration payante vers Microsoft 365 sans leur consentement actif. Voici mon expérience, qui s'est terminée pour moi par une migration vers un autre fournisseur d'hébergement.
Dépendance numérique : comment nous avons perdu notre autodétermination au profit du cloud
J'ai toujours considéré que c'était une erreur de laisser les gens s'approprier leurs données, que ce soit dans le cloud, via des applications ou avec n'importe quel service "gratuit". Pour moi, la souveraineté des données n'a jamais été un mot à la mode, mais une question de respect de soi. Celui qui utilise la technique sans réfléchir aux conséquences s'engage dans une dépendance qui ne se fait souvent sentir que des années plus tard - mais qui est alors d'autant plus profonde.
gFM-Business et l'avenir de l'ERP : l'intelligence locale plutôt que la dépendance au cloud
Depuis plus d'une décennie, le logiciel gFM-Business représente une particularité sur le marché allemand des ERP : il n'est pas basé sur un système lourd et difficile à maintenir, mais sur la plateforme FileMaker, légère, adaptable et modélisée visuellement. Cela présente de nombreux avantages : gFM-Business peut être étendu individuellement, fonctionne sur Windows, macOS et iOS, et peut être adapté aussi bien par les développeurs que par les power users ambitieux.
Avec l'avènement de l'intelligence artificielle (IA) - notamment grâce à des modèles dits linguistiques comme ChatGPT - de nouvelles opportunités apparaissent désormais, qui vont bien au-delà de l'automatisation classique. gFM-Business se prépare activement à cet avenir : avec l'objectif de ne pas seulement gérer des données, mais aussi d'exploiter des connaissances.
Intégration de MLX dans FileMaker 2025 : l'IA locale comme nouveau standard
Alors que MLX a été initialement lancé en tant que cadre expérimental par Apple Research, une évolution silencieuse mais significative s'est produite ces derniers mois : Avec la sortie de FileMaker 2025, Claris a intégré MLX en tant qu'infrastructure d'IA native pour Apple Silicon de manière permanente dans le serveur. Cela signifie que ceux qui travaillent avec un Mac et misent sur Apple Silicon peuvent non seulement exécuter des modèles MLX en local, mais aussi les utiliser directement dans FileMaker - avec des fonctions natives, sans aucune couche intermédiaire.
MLX sur Apple Silicon comme IA locale comparée à Ollama & Co.
À une époque où les services d'IA centralisés tels que ChatGPT, Claude ou Gemini font la une des journaux, le besoin d'une contrepartie - une infrastructure d'IA locale et contrôlable par l'utilisateur - se fait de plus en plus sentir chez de nombreux utilisateurs professionnels. Une solution locale est souvent l'option la plus durable et la plus sûre, en particulier pour les processus créatifs, les données sensibles ou les flux de travail répétitifs.
Quiconque travaille avec un Mac - en particulier avec Apple Silicon (M1, M2, M3 ou M4) - trouve aujourd'hui des outils étonnamment performants pour exploiter ses propres modèles de voix directement sur l'appareil. Au centre de ces outils se trouve un nouveau composant largement inconnu : MLX, un framework d'apprentissage automatique développé par Apple, qui devrait jouer un rôle de plus en plus central dans l'écosystème d'IA de l'entreprise au cours des prochaines années.
IA locale sur Mac : comment 1TP12Créer un modèle linguistique avec Ollama
L'IA locale sur Mac est depuis longtemps une réalité, en particulier sur les ordinateurs Apple-Silicon (série M). Avec Ollama, vous obtenez un environnement d'exécution léger pour de nombreux modèles de langage open source (par ex. Llama 3.1/3.2, Mistral, Gemma, Qwen). La version actuelle de Ollama est désormais accompagnée d'une application conviviale qui vous permet de configurer un modèle de langage local sur votre Mac d'un simple clic de souris. Dans cet article, vous trouverez un guide pragmatique de l'installation jusqu'à la première invite - avec des conseils tirés de la pratique, où les choses ont traditionnellement tendance à mal tourner.